Vittoria Rosanna Bataglini

« J'ai brûlé mes ailes, bon bah j'ai encore mes jambes »

Salut, vous me reconnaissez pas, c'est normal je suis nouvelle ici. Moi je m'appelle Vittoria Bataglini, c'est joli non ? Oh bah c'est pas moi qui l'a choisi hein. J'ai actuellement 23 ans, ayant vu le jour le 7 avril à Firenze. D'après ce que les autres disent de moi, je suis plutôt possessive, jalouse, avenante, manipulatrice (mais ça c'est ce que les autres pensent de moi). En vérité, je porte continuellement un masque, pour cacher ma fragilité et mon coté à fleur de peau. J'aime paraître sûre de moi, et faire croire aux autres que je sais prendre les bonnes décisions, mais ils ne voient jamais mes nombreux doutes et mes crises de paranoïas, la nuit seule dans mon lit. Ce coté DOIT rester caché de tous, fierté italienne je suppose. En ce moment, je suis dans une relation compliquée, officiellement mon amant est en prison en Italie. Je ne sais pas si c'est toujours de l'amour ou si c'est de la haine que je ressens pour lui. Quoi qu'il en soit, je ne peux plus le voir. Je rêverais de gagner ma vie en tant que comédienne, mais pour l'instant je n'ai gagné ma vie que de manière illégale; et on me dit souvent que je ressemble à Holliday Grainger. Au fait, je fait partie des Ils sont responsables pour mon plus grand bonheur.

Derrière mon écran, moi je m'appelle *Nessie*-diminutif de Nessuna (personne) qu'est ce que c'est original!. Actuellement j'ai 19 ans ( bientôt 20 en octobre Youpii), et je RP depuis ??. J'ai découvert le forum grâce à Adaline. De moi on dit que je suis têtue et extravertie. D'ailleurs j'ai trouvé le forum j'aime les couleurs et je suis content(e) d'y être. Ah j'ai un petit mot pour vous au fait : j'aime le chocoloat  .

This is my story

« Les princesses existent, le problème c'est qu'il n'y a plus de princes honnêtes en stock. J'ai donc choisis le prince des voleurs, c'est grave ? »

On dit souvent que ce sont les obstacles que vous rencontrez dans votre vie qui vous forgent et vous individualisent. Mais que se passe-t-il lorsque nous ne rencontrons pas d'obstacles réels dans notre vie ? Nous n'avons pas été « individualisés », mais l'individu c'est ce qui fait qu'on existe, non ? Donc sans obstacle, on n'existe pas...
Ce raisonnement peut paraître un peu « farfelu », pourtant j'y crois, car j'ai bel et bien pu le tester ! En effet, durant 17 ans, j'ai l'impression que je n'ai pas existé ou en tout cas pas vécu, pas comme ces dernières années. Mais pour que vous me compreniez mieux, il faut peut -être que je m'exprime un peu plus clairement, en faisant un petit retour en arrière.

Je suis née à « Firenze », en Toscane. Ma famille est loin de rouler sur l'or, mais nous ne sommes pas pauvres non plus. J'ai un petit frère que j'adore et un grand frère qui s'est attribué le rôle de mon garde du corps personnel depuis ma naissance, enfin depuis aussi loin que remontent mes souvenirs.  Durant 17 ans, j'ai vécu la vie de madame tout le monde, j'ai toujours tout réussi ce que j'entreprenais, que ça soit à l'école ou avec les garçons.
C'est à partir de l'année de mes 17 ans que je fis la rencontre d'Alberto. Il avait 6 ans de plus que moi, mais surtout, il avait voyagé. Tout le monde sait qu'une fille fond devant les belles paroles d'un garçon qui raconte des histoires de voyages en Inde, en Amérique et même en Russie....Enfin à 17 ans, en pleine puberté, oui on fond et on n'imagine pas qu'on se retrouve face à un bel imposteur qui n'a connu que « Roma » et « Firenze ».
En plus d'être un beau menteur, Alberto représente le mauvais garçon que toutes les jeunes filles rêvent de rencontrer. Et pour finir, ce mythomane fut aussi mon premier véritable amour, celui avec qui on devient aveugle, celui dont on boit toutes les paroles et celui qui finit par vous détruire, parce que l'amour ça finit toujours comme ça, non ?
Enfin bref, Alberto n'a pas amené avec lui que de belles histoires, il m'a fait faire la rencontre avec mes premiers obstacles. Obstacles que nous avons provoqués et qui étaient très périeux à franchir.

Au départ je le regardais commettre de petits larcins, quelques vols de portes monnaie sur les touristes, rien de très grave et de très original, mais c'était tellement excitant! Ensuite, il m'a poussée à prendre part à ses vols. Amoureuse et aveuglée, je l'ai imité sans jamais poser de questions, j'y ai même pris goût.  Comment ne pas apprécier cette poussée d'adrénaline avant et après le larcin et surtout comment ne pas aimer l'argent facile!

Une année passa et Alberto en voulait toujours plus. Le vol des touristes ne suffisait plus, il voulait faire quelque chose de plus « grandiose », quelque chose qui ne serait faisable que grâce à moi, avait-il dit. On fréquentait désormais une bande de dix pickpockets italiens, qui avaient décidé de faire « un gros coup », juste une fois.
Le plan était simple, je devais charmer un riche touriste, il devait m'inviter dans son hôtel, afin que je sache où était sa chambre. Je devais ensuite tout faire pour m'octroyer un deuxième rendez-vous ( ce qui voulait concrètement dire ne rien faire avec lui dans cet hotel, mais lui laisser miroiter l'espoir que peut-être au deuxième rendez-vous il se passerait quelque chose) pour le revoir à l'extérieur. C'est durant ce deuxième rendez-vous, lorsque le pigeon était loin du nid, que mes acolytes passaient à l'action et se débrouillaient d'une manière ou d'une autre pour pénétrer dans la chambre et la piller.
Ils n'ont jamais voulu me décrire la manière dont ils procédaient, allez savoir pourquoi. Mon seul rôle était de charmer un touriste riche, d'indiquer sa chambre et de le conduire dehors.
Le « gros coup » a très bien fonctionné, si bien qu'on a cessé nos activités de simples pickpocket, pour ne faire que des « gros coups ». Jusqu'au jour où Alberto et les autres se sont fait prendre la « main dans le sac ». J'étais effondrée, mais avant toutes choses j'étais effrayée ! Et si ils me dénonçaient ? Je ne pouvais pas aller en prison, pas moi ! Après tout je n'avais rien fais, ce n'est pas illégal de charmer des étrangers !

En vérité, je n'ai jamais su si j'étais recherchée ou pas, j'ai fuis le soir même de l'arrestation de mon amant. Dans la panique, je décida de quitter le pays, mais pour aller où ? Dans le pays voisin ?
Je suis restée seulement deux mois en Suisse, dans le Tessin. Mais je n'étais pas tranquille, au moindre coup de sirène j'avais l'impression que c'était les policiers qui venaient pour m'expatrier. A vrai dire, je pense que j'ai été un peu excessive, et que probablement personne ne m'a jamais recherchée. Pourtant j'ai passé quasiment un an en "cavale", si on peut appeler ça comme ça, avant de  prendre  l'avion en direction du Royaume Unis, pour enfin déposer mes valises à Leeds. Une ville que j'ai choisis un peu au hasard. J'avais juste besoin de n'y connaitre personne, afin de faire le point et peut être de trouver le courage de retourner en Italie et renouer les liens avec ma famille et mes frères adorés.





Autres petites choses sur moi: Je peux me présenter sous mon deuxième prénom si la personne en face ne m'inspire pas confiance. Ca ne sert à rien, je sais, mais ne pas lui donner mon véritable prénom me rassure.
J'ai un très léger accent italien, ce qui me trahis le plus, c'est que je peux parfois, dans une conversation, chercher mes mots. Bah oui, je ne suis pas entièrement anglophone !