Maximillian Julian Evans

« En matière de sentiment, le manque de logique est la meilleure preuve de sincérité. »

Salut, vous me reconnaissez pas, c'est normal je suis nouveau/nouvelle ici. Moi je m'appelle Maximillian J. Evans, c'est joli non ? Oh bah c'est pas moi qui l'a choisi hein. J'ai actuellement 30 ans, ayant vu le jour le 22 décembre à Montréal. D'après ce que les autres disent de moi, je suis plutôt gentil, doux et passionné que ca plaise ou non. En ce moment, je suis célibataire. Je gagne ma vie en tant que écrivain et on me dit souvent que je ressemble à Chad M. Murray. Au fait, je fait partie de ceux qui sont responsables pour mon plus grand bonheur.

Derrière mon écran, moi je m'appelle Citron. Actuellement j'ai 22 ans, et je RP depuis 6 longues années. J'ai découvert le forum par Cassie. De moi on dit que je suis sympathique, décidée, méticuleuse. D'ailleurs j'ai trouvé le forum sympathique et je suis contente d'y être. Ah j'ai un petit mot pour vous au fait : J'ai super hâte de jouer notre lien de la mort qui tue.  .

This is my story

« Citation »

Et un tour de plus chez la psychiatre. C’était l’étape obligatoire pour toutes les personnes ayant survécu à ce terrible accident. Et j’en faisais, malheureusement, partie. Cela faisait maintenant bientôt trois mois que je me rendais chaque jour à l’hôpital rencontrer Caitleen. Elle n’avait plus aucune visite. Son mari et son fils n’avaient pas survécu. Je me sentais protecteur envers elle. Je savais qu’elle avait besoin de moi, au fond. Elle avait certainement besoin d’une raison pour se réveiller … J’entrai donc dans le cabinet de Docteur Abbafouf.

- « Bonjour Madame ! »

Elle me rétorquait un simple bonjour à son tour et me montrait le siège où je pouvais m’installer. Elle ne parlait pas beaucoup et me laissait plutôt parler. Autant vous dire que je n’appréciais pas trop sa façon de faire…

- « Alors, des nouvelles de Caitleen ? Comment va – t – elle ? »

Je la regardais alors. Que voulait – elle que je lui réponde ? Cela faisait trois mois qu’elle était allongée dans un lit à ne réagir à strictement rien.

- « Euh, je n’en ai aucune idée. Elle ne bouge toujours pas. Les médecins ne sont pas très optimistes. Mais je ne sais pas si elle aura envie de vivre sans sa famille. ».
- « Comment ça ? Expliquez – moi. Vous préférerez mourir, vous ? »

Et voilà qu’elle partait dans de la psychanalyse. Genre, comme si j’avais des envies suicidaires. Mais pour qui elle me prenait ? M’enfin…

- « Alors là, je vous rassure de suite. Ce n’est pas du tout ce que j’ai en tête. Là, j’attends simplement qu’elle se réveille. Je me dis qu’elle aura besoin de soutien, de quelqu’un à qui parler, d’une épaule sur laquelle pleurer. Enfin, vous comprenez quoi… »

Je la regardais alors, les yeux pétillants. Je ne pensais qu’à Caitleen. Elle était ma raison de vivre pour le moment. Depuis quelques temps, j’avais perdu l’envie d’écrire. Et, bizarrement, cela m’avait fait retrouver l’inspiration. Cette belle blonde me donnait une raison de me lever le matin…

- « Oui oui, je comprends. Parlez – moi un peu de vos parents. Et comment s’est passée votre enfance ? »

Mon enfance ? Pourquoi me demande – t – elle ça ? Comme si elle avait une influence sur ma vie de maintenant.

- « Pendant mon enfance, j’étais un enfant chéri par mes parents. Un frère mort à la naissance. Mes parents ont eu un peu de mal mais ils l’ont plutôt bien géré, je trouve. J’ai toujours eu tout ce dont je voulais. Mes parents n’ont jamais manqué un seul de mes matchs de hockey. J’ai eu une enfance très heureuse… »

Cela passait tellement vite. J’étais ici depuis déjà 40 minutes.

- « Bon, je pense que je peux y aller. Il est l’heure ! »